Au sein de l’univers captivant des polars, certains amateurs de frissons se passionnent particulièrement pour le thriller médical qui engendre une tension singulière et immerge le lecteur dans une atmosphère d’urgence.
« Le sceau de la mort » frappe sans prévenir et troque la convalescence contre une scène d’horreur. Son histoire évolue au rythme des interventions et des diagnostics qui peuvent s’avérer cruciaux, tout en traversant les salles d’interrogatoire, où la recherche de la vérité devient aussi vitale que la survie des patients.
L’auteure, habile marionnettiste, tisse une intrigue où chaque indice médical peut devenir la clé d’un crime ou le mobile d’un meurtre. Avec délicatesse, elle sème le doute, brouille les pistes et dissimule les secrets et les motivations de tout un chacun.
Au fil des chapitres, la frontière entre sauver des vies et traquer l’assassin s’estompe progressivement : quelqu’un démontre une maîtrise remarquable à la fois du maniement de la lame et de l’art du camouflage. Ce savant mélange nous incite à poursuivre notre lecture sans relâche.
Valérie Lafortune répond indéniablement à nos attentes, enfermées dans l’incertitude face à une intrigue construite avec ingéniosité et imprévisibilité.
Plongés dans un climat anxiogène, nous croyons saisir la vérité jusqu’à l’ultime rebondissement. La révélation finale bouleverse toute logique : celui qui transpirait la culpabilité se tenait sous nos yeux, agissait en toute discrétion, dissimulant ses intentions derrière une façade d’empathie et de bienveillance…